La phobie scolaire : inhibition et empêchement

Lorsque l’angoisse assaille l’enfant, venant perturber son sommeil, les crises de panique se multiplient.

Les parents se montrent très bouleversés et «débordés» par l’attitude des enfants dans ces moments nommés «d’effondrement».

La phobie scolaire empruntée à la langue commune, apporte tristesse et absence d’enthousiasme pour les apprentissages.

L’enfant qui était décrit comme ayant toujours été «plein de joie», «de rires», «toujours prêts pour des sorties» se retrouve le
dos vouté, les épaules rentrées, le regard fixe, et à peu de mots pour se raconter...

L’ambiance familiale devient alors parfois très lourde.

La thérapie anime, réanime en posant des questions, en allant chercher les regards qui fuient, les voix monocordes pour trouver des énonciations plus vivantes...

La thérapie permet de porter  une grande attention à toutes les trouvailles et compensations qui aident les enfants à n’avoir plus peur de la vie...